carte des royaumes désunis

L’univers du Page de l’Aurore : Les Royaumes-Désunis

L’histoire du Page de l’Aurore se déroule dans un monde appelé « Les Royaumes-Désunis ». On parle assez peu dans le roman de ce que pouvaient être ces royaumes avant d’être désunis, mais je vais vous en révéler un peu plus 😉


Ces royaumes constituaient une entité soudée à une époque lointaine, si lointaine que personne ne se souvient vraiment de ce qui est arrivé avant cette désunion, véritable traumatisme. Les relations, alliances ou animosités entre les quatre pays qui composent cet ensemble sont au cœur du roman, puisque mon héros se retrouve pris dans une guerre qui les oppose.


Pour illustrer, voici une carte de l’univers du Page de l’Aurore :

Carte de l'univers du Page de l'Aurore
Carte réalisée avec Inkarnate


Sur cette carte les Royaumes-Désunis apparaissent comme une île au milieu de nulle part – dans les faits, j’ai l’idée qu’il y ait d’autres pays autour même si leur existence est tout juste suggérée dans le roman.


L’univers du Page de l’Aurore : Présentation du Royaume d’Or

Le pays qui occupe une place centrale dans le roman est le Royaume d’Or. Vous pouvez remarquer que ce royaume n’a pas vraiment de nom, contrairement aux trois autres pays. Pourquoi ? Je crois que c’est une caractéristique qui s’est imposée à moi. D’ailleurs, beaucoup d’éléments du roman n’ont pas de nom clairement identifié : le personnage du Roi d’Or n’est jamais appelé autrement que par son titre, de même que la terrible Sorcière de Fer. Et autant cette dernière a dû avoir un nom dans son ancienne vie , autant le Roi d’Or fusionne intégralement avec sa fonction.

Le Roi d’Or

Ce jeune roi est totalement et exclusivement au service de son pays. Il n’a, pour ainsi dire, pas de vie en dehors. C’est un lien presque mystique, illustré entre autres par la légende des statues d’Or : dans la capitale du Royaume d’Or, nommée Everlon, se trouvent deux statues en or qui représentent le souverain. L’une est immense et retravaillée une fois par an, l’autre est à taille humaine et retaillée tous les jours de façon infime par le sculpteur royal. Officiellement, le rôle de ces statues est de permettre au peuple du Royaume d’Or (en tout cas de sa capitale) de toujours voir leur Roi, de garder un lien proche avec lui. Officieusement, la légende veut que les statues soient magiques, qu’elles aient le pouvoir de prendre vie et d’intervenir au secours du royaume en cas de grand péril. Bref, entre le Roi d’Or et son Royaume, c’est une relation fusionnelle.

Les principales régions du Royaume d’Or

Sur la carte, vous voyez qu’Everlon est située au bord de la mer, grosso modo au centre du pays. Le Nord est essentiellement occupé par la grande province d’Onati, gouvernée par les Stark une princesse du nom de Dame Ylone qui se trouve être la tante du Roi. Cœur, le héros de l’histoire, est originaire de la petite région de Lorelonne, située en Onati, ce qui fait de lui un sujet de Dame Ylone. L’histoire commence lorsque celle-ci l’amène à la Cour, à Everlon, pour devenir le page du Roi d’Or.


La plupart des autres noms sur la carte ont une vocation essentiellement « décorative », ils sont à peine évoqués dans le texte mais leurs noms vous donnent une idée du ton du roman et de la civilisation toute en élégance (voire en superficialité) du Royaume d’Or. Certains, comme Charme, Lyre ou Velours, sont aussi des noms portés par certains personnages. 


Le Royaume d’Or, c’est – comme son nom l’indique – beaucoup de dorures, de luxe, de préciosité, de raffinement, avec comme revers de la médaille tout ce que ça suppose d’orgueil et de vanité. En bref, c’est Versailles !

Doniande, l’allié fidèle

Au Sud du Royaume d’Or se trouve le petit pays de Doniande. Comme vous pouvez vous en douter, Doniande est un peu écrasé par son grand voisin et a donc sagement choisi de s’en faire un allié. Cela dit, il est loin d’être ridicule car il possède une force militaire et maritime non négligeable : le Royaume d’Or aussi a besoin de Doniande pour mener ses guerres. Les relations entre les deux pays sont très cordiales, avec des mariages princiers de part et d’autre.


Ce pays n’est pas visité dans le roman, c’est pourquoi vous n’avez pas de détails sur la carte. Cependant, il est régulièrement mentionné et l’un des personnages en est originaire. Au sein des Royaumes-Désunis, Doniande présente une certaine originalité en termes de régime car il ne s’agit pas d’un royaume classique : le roi y est élu par le peuple (chose que les habitants du Royaume d’Or considèrent comme une excentricité exotique).


En fait, Doniande, ce sont un peu les Hobbits de mon histoire : ils restent dans leur coin sans chercher de problème aux autres, ils sont tranquilles et contents, mais si on a besoin de faire appel à eux ils sont capables de se mobiliser.

Kéronav, c’était mieux avant

Kéronav, ce n’est plus ce que c’était. Avant de se réduire comme peau de chagrin, c’était un royaume bien plus imposant et redoutable, l’ennemi héréditaire du Royaume d’Or pendant des siècles. Puis, progressivement, Kéronav s’est fait ronger par son voisin Torraure. Mais le royaume et sa vieille reine pugnace en ont encore sous le capot : deux ans avant le début de l’histoire du Page de l’Aurore, des mercenaires envoyés par Kéronav ont assassiné le Roi d’Or et son épouse. Leur jeune fils, à peine adolescent, a alors dû leur succéder.


Il n’y a malheureusement aucune scène à Kéronav dans le roman (mais qui sait, peut-être qu’un jour je m’amuserai à écrire des chroniques qui exploreront les aspects moins développés de l’histoire…).


L’univers du Page de l’Aurore : Torraure, terre de monstres et de sorcières

Ce qui rend Torraure particulièrement terrifiant, c’est que c’est un ogre. Il y avait autrefois deux autres petits royaumes entre Torraure et le Royaume d’Or mais, annexés par l’un et par l’autre, ils ont disparu depuis si longtemps qu’on a oublié leurs noms. Et Torraure ne s’arrête pas là, puisqu’il grignote Kéronav d’année en année.

Torraure vs le Royaume d’Or

Entre Torraure et le Royaume d’Or règne une franche détestation. Les relations sont particulièrement déplorables avec la région frontalière d’Onati : il y a toujours eu des querelles et des escarmouches plus ou moins sérieuses entre les deux rives de la rivière Franche.

Tous les enfants d’Onati grandissent en apprenant que les gens de Torraure sont des monstres aux cheveux blancs et aux yeux rouges qui peuvent venir les enlever s’ils ne sont pas sages. Il est de bon ton, dans les familles de cette région, de détester viscéralement Torraure par principe, même quand il n’y a pas de guerre déclarée entre les deux pays. Mais depuis quelques dizaines d’années, c’est pire que jamais.

Histoire et géographie de Torraure

Les rois de Torraure se sont succédé de génération en génération de façon assez classique jusqu’à ce que la mystérieuse Sorcière de Fer arrive au pouvoir. Comment ? L’histoire est fumeuse. La rumeur veut que, partie de rien, elle ait épousé un prince, puis ait lentement et sûrement éliminé toute sa belle-famille au cours des années suivantes.

On en sait peu, au début de l’histoire, sur la géographie de Torraure : je mentionne seulement Hastère, un grand port de commerce, Mir-Ambâd la capitale, et la région sinistre des Marais d’Yshtari. Mais à vrai dire, les relations commerciales et diplomatiques sont complètement rompues avec le Royaume d’Or depuis que la Sorcière de Fer est devenue reine, et plus grand-monde n’est capable de donner une description objective de Torraure. Les rumeurs pullulent : de l’avis général, Torraure est une terre insalubre et aride, à peine civilisée. Là où le Royaume d’Or rayonne de splendeur et de raffinement, Torraure se complaît dans une brutalité sauvage. D’ailleurs, si Torraure cherche à ce point à envahir ses voisins, c’est parce qu’il n’y a rien à tirer de leur propre pays.


Ou alors, peut-être que les manuels de géographie du Royaume d’Or manquent d’objectivité… Vous verrez 😉 


Article originellement proposé sur mon blog L’Astre et la Plume : partie 1, partie 2.

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