Camp NaNoWriMo : prochain roman en cours
Vous avez aimé Le Page de l’Aurore ? Vous souhaitez lire un autre de mes romans ?
J’ai le plaisir de vous annoncer que j’y travaille !
« Météorites », mon prochain roman
Si ce nouveau récit ne sera pas la suite du Page de l’Aurore, ce sera également un roman de fantasy situé dans un univers imaginaire. Un univers steampunk, pour être précise. Je devine votre désarroi à travers l’écran car peu de gens savent ce qu’est le steampunk : je vous en parlerai dans un prochain article. En attendant, sachez que ce roman n°2 repose sur le principe d’associer deux concepts : des dandys du XIXème siècle et des météorites.
D’ailleurs « Météorites » est le nom de code de ce projet, avant de lui trouver un titre.
J’avais rédigé le premier jet de ce roman entre 2015 et 2016, à l’occasion du challenge NaNoWriMo. Après l’avoir laissé de côté pour m’occuper de mon petit Page, je m’y suis remise depuis novembre dernier et je compte bien profiter du Camp NaNoWriMo de juillet pour avancer dans les corrections de mon deuxième jet.
Désarroi bis : vous n’avez aucune idée de ce que ce nom barbare de « NaNoWriMo » peut bien désigner 😉
Qu’est-ce que le NaNoWriMo ?
Le NaNoWriMo est le « National Novel Writing Month », ou dans sa version française « Mois (inter)National de l’Ecriture de Roman » est un projet qui est né aux Etats-Unis en 1999. Le principe est de s’engager pendant 30 jours, au mois de novembre, pour écrire 50 000 mots. 50 000 mots, cela représente 1 667 mots par jour, soit environ 3 pages Word et au moins 1h30 d’écriture selon le rythme de l’auteur. C’est donc plutôt (très) ambitieux. L’état d’esprit consiste clairement à privilégier la quantité sur la qualité. Ecrire, écrire, écrire, sans s’arrêter ni se relire, simplement pour avoir une base de travail à corriger ensuite. Car s’il y a une vérité universellement reconnue en écriture, c’est qu’on ne peut pas corriger une page blanche.
Il s’agit d’un challenge complètement libre, organisé sur internet, et auquel participent tous les auteurs qui le souhaitent. Il n’y a pas grand-chose à y gagner hormis des réductions sur l’achat de logiciels d’écriture, une fierté bien méritée, et surtout la satisfaction d’avoir donné vie à une idée d’histoire (ou d’avoir fait avancer ses projets d’écriture).
Mes participations au NaNoWriMo
Le NaNoWriMo et moi sommes de bons vieux amis puisque j’ai participé aux éditions 2015, 2016, 2018 ainsi qu’aux Camps NaNoWriMo d’avril et juillet 2018. Lors des « Camps NaNo », les principes sont plus souples que pendant la version classique du mois de novembre : chaque participant peut se fixer l’objectif de son choix, que ce soit en nombre de mots ou en heures de travail. La version « objectif en nombre d’heures » est très pratique quand on doit corriger un texte. En effet, les corrections sont une phase où on doit prendre son temps et ses meilleures lunettes pour traquer toutes les erreurs, les incohérences et les lourdeurs du roman. On a alors plutôt tendance à supprimer des mots qu’à en ajouter. Et, dans tous les cas, on procède avec lenteur et minutie.
Fixer un objectif de temps de travail est donc la stratégie que j’ai retenue pour les 3 sessions de 2018 (même pour celle de novembre #rébellion).
Vous pouvez retrouver sur mon blog d’écriture « L’Astre et la Plume » le bilan du petit marathon de corrections que j’avais vécu l’an dernier dans le cadre du Camp NaNo de juillet pour finaliser le manuscrit du Page de l’Aurore.
Comment le NaNoWriMo m’aide à faire avancer mon roman ?
Depuis le début du mois de juillet, je passe encore plus de temps que d’habitude à écrire. Pour vous donner des chiffres : mon objectif est au minimum de 30 heures, et idéalement de 50 heures.
Comme pour Le Page de l’Aurore, la première version de « Météorites » était pleine de défauts dans sa structure et je souhaitais modifier énormément d’éléments de l’histoire. Depuis novembre dernier, je travaillais donc à la rédaction du deuxième jet du roman. Le résultat – dont j’ai posé le point final début juillet – fait environ la même longueur que le premier jet (105 000 mots, un peu plus court que Le Page qui en fait 120 000). Les décors, les personnages et le fil directeur de l’intrigue restent globalement les mêmes, mais j’ai réécrit au moins 90% des scènes.
Finir ce deuxième jet était mon premier objectif pour le Camp NaNoWriMo.
Relecture et réécriture
L’objectif suivant, auquel je travaille actuellement, consiste à relire mon texte. Soit 218 pages Word ! Car il y a bien sûr encore bien des choses à reprendre dans cette version que j’ai écrite sur une période de plus de 8 mois. Le style que j’avais au début s’est modifié, certaines scènes manquent de rythme, quelques détails varient d’un chapitre à l’autre, certains personnages ont besoin d’être étoffés tandis que d’autres méritent d’être supprimés.
Au cours de cette première relecture, j’évite de m’attaquer directement aux modifications. J’essaie plutôt de prendre du recul sur mon texte en le relisant du début à la fin pour me remettre toute l’histoire en tête. Et en parallèle, je note tous les défauts que j’identifie dans un fichier Excel à part. Fichier qui, au bout de 3 chapitres, compte déjà 82 lignes – sachant qu’il y a en tout 34 chapitres à corriger…
Pour que mon NaNoWriMo soit vraiment réussi, j’aimerais aller au bout de cette première relecture et attaquer la nouvelle vague de corrections. Il faudra sans doute, au passage, que je retravaille le plan de l’histoire pour que toutes les scènes s’enchaînent de la meilleure façon possible et contribuent à la dynamique générale. Enfin, une fois que je serai satisfaite de mon texte, je commencerai à chercher l’avis extérieur de relecteurs (ou « bêta-lecteurs », comme on dit)…
Mais pour en arriver là, il y a encore du travail.
J’espère en tout cas que ce nouveau roman vous plaira autant que Le Page de l’Aurore, même si le style en sera différent !
Crédits image : EJ Yao on Unsplash
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