Bilan du Salon Fantastique 2023

Voilà, le Salon Fantastique 2023 a fermé ses portes.

J’en ressors plutôt contente et, du haut de mon “immense” expérience de deux salons vécus en tant qu’exposante, j’ai pu comparer beaucoup de choses avec mon week-end à Yggdrasil en février dernier (vous pouvez en lire le récap ici).

En résumé, le Salon Fantastique a été bien plus confortable à vivre pour moi. Ce n’était pas mon baptême de salon et, surtout, je jouais à domicile, puisque je vis à Paris, à seulement 45 minutes en métro du Parc Floral où se passait l’événement. Royal ! 😎

Préparatifs et installation

J’avais déjà à peu près tout ce qu’il me fallait pour tenir mon stand et j’ai juste ajouté quelques accessoires à ma panoplie :

  • Des caisses en plastique pour stocker et transporter mes livres, plutôt que les cartons de l’imprimeur
  • Des sacs en papier kraft à proposer aux acheteurs pour porter les livres
  • Deux jolies affiches steampunk que j’ai encadrées
  • Un système de fixation pour les attacher derrière moi
  • Des fiches A4 plastifiées pour présenter mes livres, avec le résumé et quelques avis d’Amazon

Au niveau de l’organisation du salon, tout était plutôt clair, même si certaines informations (notamment le plan des stands) ne nous ont été données que quelques jours avant le salon.

Le vendredi après-midi, l’installation s’est faite sans souci grâce à mon fiancé qui m’a très gentiment emmenée en voiture et aidée à porter mes caisses de livres ♥. Cette fois, j’ai pu emporter tout mon stock : plus de risque de finir en rupture !

Ma seule déception a concerné mes affiches steampunk, qui se sont révélées trop petites et trop en retrait derrière moi pour attirer l’attention. Il faudra que je trouve une façon de mieux les mettre en valeur la prochaine fois.

Je me suis couchée tôt et j’ai dormi comme un loir, sans me réveiller en stress à 5h30, un gros progrès ! 😂


Samedi 8 avril : premier jour

J’avais choisi de venir en bus, ce qui aurait pu être une bonne idée… mais j’ai attendu mes 2 bus pendant un quart d’heure chacun, donc même si le trajet était agréable ça m’a plutôt fait perdre du temps.

Je n’ai donc pas trop pu faire le tour des autres stands avant l’ouverture.

En revanche, le premier point positif, c’était que j’avais de supers voisins ! 💕

À ma droite : Maddie Plume, que j’avais rencontrée sur Instagram et aux Halliennales, et dont le roman Kéziah a une des plus belles couvertures qui soient.

À ma gauche : Chris Wood, que je ne connaissais pas encore mais qui a été adorable tout du long, avec un super costume médiéval et d’incroyables calices en peluche assortis à la couverture de son livre 👌.

Chris m’a aussi appris comment utiliser correctement mon terminal de paiement (en paramétrant chaque article plutôt qu’en entrant le montant à la main à chaque fois) 🤓. Merci Chris !

À sa gauche à lui : le stand de “la Horde”, à savoir les autrices Lucille Chaponnay, Eulalie Lombard, Marie Faucheux, Megara Nolhan et Noémie Bourgois que je suis depuis longtemps et que j’étais très heureuse de revoir 😊.

C’est vraiment super agréable d’avoir des voisins sympas avec qui papoter pendant les moments de creux, partager nos impressions, nous encourager mutuellement… Contrairement à Yggdrasil, nos stands n’étaient pas séparés par des cloisons donc on était moins isolés les uns des autres, ce qui était plus chaleureux.

  • Avec Maddie et Chris

D’autant plus que pendant toute la durée du salon, de 10h à 19h, c’était compliqué pour moi de quitter mon stand que je tenais toute seule. À Yggdrasil où j’ai rapidement été en rupture de stock, je pouvais me le permettre, mais là je ne tenais vraiment pas à rater la moindre vente.

On était dans une allée proche de l’entrée, un peu excentrée par rapport à tous les stands d’auteurs qui étaient derrière nous… mais au final, c’était plutôt un avantage.

D’abord à cause du BRUIT.

Le samedi en particulier a été très rude à ce niveau : les scènes autour de nous mettaient la sono à fond, il y avait de la musique très forte et on avait parfois du mal à s’entendre parler. Certains se sont cassé la voix à force de crier pour être entendus des visiteurs à qui ils pitchaient leur livre !

De notre côté, même si c’était assez bruyant aussi, on s’en sortait mieux. Et puis on avait une vue sur l’extérieur, avec les arbres du Parc Floral, ce qui me consolait un peu de ne pas pouvoir profiter de ces belles journées ensoleillées.

L’autre avantage qu’on avait, c’est que notre allée était plus large que d’autres et qu’il y avait moins de stands d’auteurs au mètre carré, ce qui était moins “étouffant” pour les visiteurs – et pour nous.

Et les ventes, alors ?

Contrairement à Yggdrasil, le démarrage a été plutôt lent : le salon ouvrait à 10h et je n’ai réalisé ma première vente qu’à 12h15.

Beaucoup de gens faisaient d’abord un tour de repérage pour ne pas devoir porter des livres toute la journée, ce que je comprends très bien.

Merci aux personnes qui ont dit qu’elles allaient revenir… et sont vraiment revenues 😘.

Dans l’après-midi, les choses se sont mieux passées et j’ai vendu au total 29 livres ce premier jour. Un très bon score… même si moins éclatant que les 32 livres vendus le 1er jour d’Yggdrasil !

J’étais aussi très heureuse de rencontrer ou retrouver tout un tas de personnes : des lectrices qui me suivent sur Instagram, des autrices qui suivent mon blog ou mes formations, et même une collègue de mon studio de jeu vidéo.

Ce que j’ai beaucoup moins apprécié, c’était les gens qui venaient devant mon stand, regardaient les livres, les prenaient pour lire le résumé, voire prenaient le stand en photo… puis repartaient sans échanger un regard avec moi, me dire bonjour ou me demander mon accord 🙄 !

Ça fait toujours plaisir de ne pas être considérée comme un être humain (non). Pour le savoir-vivre, on repassera…

Quelques autres choses que j’ai remarquées :

  • Beaucoup de personnes portaient des tenues steampunk (haut de forme, corset, etc.)… mais à ma surprise, quasiment aucune d’entre elles ne s’est intéressée à mes livres 😳. Leurs regards glissaient sur mon stand sans même s’y arrêter. J’avoue que j’ai eu un peu de mal à comprendre ça – sauf dans le cas des cosplayers, qui ne sont clairement pas là pour gâcher leur costume en portant un sac de livres
  • Par rapport à Yggdrasil, assez peu de gens ont pris la série complète des Pérégrinations de Lady Vïnchka : c’est très clairement le tome 1 qui se vendait le mieux. Il faut dire qu’il y avait bien plus d’auteurs et que le choix devait être difficile !

Le salon a fermé à 19h et je suis rentrée chez moi, bien crevée d’être restée debout toute la journée sans prendre de pause, mais ravie de pouvoir passer une soirée calme et reposante.


Dimanche 9 avril : suite et fin

La journée a failli très mal commencer quand, en partant de chez moi, j’ai découvert un appel manqué reçu à 6h42 pour m’annoncer que notre voiture était garée sur une place de marché et allait être envoyée à la fourrière si on ne la déplaçait pas très vite 😱.

Heureusement, on a réussi à la sauver ! Et heureusement aussi que j’avais laissé sur le pare-brise le papier qu’on nous avait remis au parking du Salon Fantastique, le vendredi, avec mon numéro de téléphone dessus…

Bref, une fois la crise réglée, j’ai rejoint le salon en métro en savourant le plaisir infini de profiter d’un Paris tout calme en cette heure matinale, avec juste le chant des oiseaux au bois de Vincennes 🌳🐦☀️.

Je suis arrivée tôt et cette fois, j’ai pu faire mon tour des stands, même si beaucoup n’étaient pas encore ouverts.

Les organisateurs du salon nous offraient du café et je me suis noté (sur les bons conseils de Chris Wood, encore lui) d’apporter mon propre mug la prochaine fois pour éviter d’utiliser des gobelets.

Le salon a ouvert à 10h…

Et là a commencé un moment très difficile pour moi, avec une absence totale de vente pendant des heures.

Rien. Nada. Quelques personnes s’arrêtaient à mon stand, mais ne prenaient rien d’autre que mes marque-pages… alors que je voyais tous mes voisins en dédicace 😥.

Franchement, je n’en menais pas large et ce moment m’a paru interminable. J’avais l’impression d’être un vilain petit canard et je ne comprenais pas ce qui posait problème par rapport à la veille.

Je ne vous raconte pas la danse de la joie que j’ai faite quand j’ai ENFIN fait ma première vente, à 13h45… ni l’ascenseur émotionnel que ça a été de vendre 11 livres rien que dans l’heure qui a suivi !

Les mystères des salons…

J’ai même eu une rupture de stock pour l’ancienne édition de Cité de Foudre dont j’avais apporté quelques exemplaires. Si vous aimez cette couverture, rassurez-vous : il m’en reste encore une poignée sur ma boutique en ligne. Profitez-en, parce que je ne pense pas en faire réimprimer prochainement.

Au final, j’ai eu l’impression qu’il y avait moins de monde ce dimanche et que tous les auteurs faisaient moins de ventes que le samedi : pour ma part, j’ai vendu 15 livres, ce qui était quand même bien mieux que ce que j’avais redouté le matin.

Dès 18h, pas mal de stands ont commencé à remballer leurs cartons. Je suis partie à 19h, après une dernière photo de groupe avec mes merveilleux voisin et voisines ♥.

Photo de groupe
Merci pour ce beau week-end, les amis !

Ce que cette expérience m’a confirmé, c’est qu’un week-end de salon en tant qu’exposante, c’est très différent de l’expérience des visiteurs et ça n’a rien d’un week-end reposant.

C’est deux journées de travail intense.

Deux jours à se lever tôt, à rester debout, à sourire même si c’est difficile, à pitcher son livre 50 fois avec le même enthousiasme, à ne pas avoir le temps de déjeuner, et à ne pas oser boire suffisamment parce qu’aller trop souvent aux toilettes fait perdre des ventes.

Je n’ai pas vraiment profité des autres stands, je n’ai rien acheté et je n’ai vu aucun des spectacles ou des conférences qui étaient proposés.

Bien sûr, ça reste une très belle expérience et une occasion unique de rencontrer mes lecteurs.

Mais c’est vraiment du travail, et oh mon Dieu comme j’étais heureuse que le lundi soit férié 🙏. J’ai déjà bien récupéré et je ne vais pas mettre une bonne semaine à m’en remettre, comme c’était le cas avec Yggdrasil.


Bilan des ventes : 44 livres, dont 30 Cité de Foudre, 8 Page de l’Aurore et 6 Empire d’orage 💪. J’ai battu mon record !

Si vous n’avez pas pu venir, sachez que vous pouvez toujours vous procurer mes livres sur ma boutique en ligne : je vous les enverrai avec une belle dédicace, un marque-page assorti et toute mon affection 💛.

Pour l’instant, je ne prévois pas de participer à d’autres salons cette année. La logistique reste compliquée pour moi sans voiture, et même si j’adore vous rencontrer, c’est difficile de rentabiliser les déplacements, le logement, l’achat de stock, et la nécessité de bloquer le vendredi et le lundi pour s’installer puis s’en remettre.

Cela dit, on m’a proposé pendant le salon une option intéressante pour organiser une autre dédicace dans un bar à Paris… Je vous en dirai plus si ça se confirme !

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